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FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS:ETAT DES LIEUX

 COMPTE RENDU D'ENQUETE

 

              Dans le cadre d’une recherche, j’ai soumis un questionnaire aux personnels enseignant et non enseignant pour mettre au jour leurs préoccupations en matière de formation continue. L’enquête a concerné cent professeurs de chaque cycle.  Sur les quatre cents grilles distribuées, trois cents seulement m’ont été retournées dans les délais fixés.
 
Traitement des identificateurs individuels
 
  Sexe:    féminin:   200
                 masculin: 100
 
  Age:      entre 20 et 30 ans:   99
                 entre 31 et 40 ans:   91
                 entre 41 et 50 ans:   83
                 entre 51 et 60 ans:   27
 
              Je n’ai pas ciblé un sexe particulier ou une tranche d’âge particulière: Les données sont liées à un pur hasard et la distribution des grilles a été faite par des chefs d’établissements. Toutefois, force est de constater que  la féminisation du corps enseignant ne cesse de s’accentuer, ce qui risquerait d’entraver quelque peu le déroulement de la formation continue car il est noté qu’à travers le monde entier, les femmes n’ont pas toujours accès à la formation au même titre que les hommes. Si on y ajoute la spécificité de la femme marocaine, la tâche ne peut pas être aisée avant qu’une culture de la formation continue ne se soit bien ancrée dans les esprits des enseignants.
 
Ancienneté
 
1 à 2 ans de carrière:      27
3 à 6  ans   ,,     ,,      :        40
7 à 12 ans ,,    ,,      :          63
13 à 18 ans ,,   ,,     :         71
19 à  25 ans ,,   ,,    :         52
26 à 30 ans  ,,   ,,    :         77
31 à 40 ans  ,,    ,,   :         24
 
Disciplines
 
Français                            100

Matières scientifiques:    90

Anglais:                               60

Autres:                                 40

Arabe:                                  10

  

 

   Les enseignants d’arabe sont les moins nombreux à répondre au questionnaire. Certains d’entre eux ont été incapables de le faire pour la simple raison qu’ils ne comprennent pas le français, et je n’avais pas pensé pour ma part à leur proposer une grille dans la langue qu’ils maîtrisent.

 

  

                                                     Formation initiale

 

 

CFI:                                    95

CPR:                                  35

ENS:                                  15

CFI+CPR:                         47

CFI+CPR+ENS:               55

CPR+ENS                         33

Sans formation:              20

  

 

Compte tenu du parcours professionnel des personnes soumises à l’enquête et de leur formation initiale, on serait tenté de dire que théoriquement l’enseignant marocain est bien outillé pour l’exercice du métier. Hormis une minorité qui n’a jamais bénéficié d’une formation initiale, la plupart des professeurs ont passé deux ans, quatre ans et même six  ans en centres de formation pour ceux qui sont passés par le primaire pour finir professeur de lycée.

 

  

                                                 Traitement du questionnaire

 

n      Avez-vous déjà bénéficié d’une formation continue?

 

  NON: 80%

  OUI:  20%

 90%: des journées pédagogiques

 10%: 3 journées organisées par l’institut français

  

 

n      Savez-vous que selon la charte, un enseignant a droit chaque année à une trentaine d’heures de formation et à des sessions de requalification intervenant au moins une fois tous les cinq ans?

 

  NON: 100%

  

   On doit souligner au passage qu’ils sont tous censés avoir pris connaissance de la Charte, document qui sert de référence à la réforme entreprise actuellement dans le secteur de l’Education nationale.

 

n      Avez-vous déjà revendiqué le droit à la formation continue?

NON: 100%

n      Une  formation continue serait-elle utile à votre avis?

OUI: 100%

n      En ressentez-vous le besoin?

OUI: 100%

Ils considèrent sans exception qu’une formation continue serait utile et ils en ressentent tous un besoin pressant.

   

n      Arrivez-vous à identifier les difficultés que vous rencontrez dans votre pratique?

   OUI: 100%

 

n      Citez-en quatre:

   80%: aucune réponse

   20%: effectifs pléthoriques, hétérogénéité, démotivation, soutien

 

Ils avouent tous qu’ils rencontrent des difficultés dans leur pratique quotidienne et qu’ils arrivent à les identifier sans problème. Toutefois quand on leur demande d’en citer quatre, une minorité (20%) évoque des difficultés relatives à  la gestion des effectifs pléthoriques et de l’hétérogénéité des élèves, à la démotivation,  à la conception des situations problèmes,  au soutien des élèves en difficultés, à la gestion du temps. Sinon, 80% des enseignants « enquêtés » ne donnent pas de réponses.

 

 

 n      Selon vous quelle formation privilégier?

  - La formation académique: 40%

  - La formation professionnelle:60%

 n      Citez quatre objectifs qu’on pourrait assigner à cette formation

 

 - 15%:    suggestions vagues

 - 30%:    réponses biaisées

 - 55% :   pas de réponse

 

Par ailleurs, entre la formation académique et la formation professionnelle, les plus anciens optent pour la seconde formule alors que

leurs cadets (4 ans de carrière et moins) préfèrent que les actions de formation continue soient portées essentiellement sur l’approfondissement  des savoirs disciplinaires. Mais à la consigne « citez quatre objectifs qu’on pourrait assigner à cette formation », les uns et les autres peinent à donner des propositions précises. On se limite à quelques suggestions vagues du genre « promouvoir le niveau des enseignants », « assurer une formation continue », « changer les mentalités des enseignants » ou « assurer le suivi » ou encore « écouter les suggestions des enseignants ». Certains même désirent que « l’on dote l’enseignant d’outils didactiques lui facilitant la tâche. » D’autres (30%) ne répondent pas à la consigne et proposent de « réduire les effectifs des classes » ou de « veiller à l’encadrement continu de l’enseignant ». D’autres encore (55%) ne mentionnent aucun objectif.

 

n      Quelles sont les institutions qui pourraient assurer cette formation?

 

  - 3%:     inspecteurs pédagogiques

  - 5%:     instituts (sans autre précision)

  - 17%:   universités

  - 20%:   centres de formation initiale

  - 25%:   intervenants étrangers

  - 30%:    MEN

 

L’on pourrait constater sans grande surprise que les inspecteurs pédagogiques ne sont pas très cotés et aux yeux de 97% des enseignants «enquêtés », ''ils ne sont pas habilités à assurer une formation continue''.

 

 

n   La construction de nouvelles compétences serait-elle nécessaire pour un enseignant?

 

   OUI: 100%

 

n Citez-en quatre

 

70% : aucune réponse

10% : réponses vagues

20% : TICE

 

Par ailleurs, ils estiment tous que vu l’évolution du métier, la construction de nouvelles compétences est nécessaire pour un enseignant. Toutefois 70% n’en proposent aucune, 10% évoquent timidement par le biais d’une écriture visiblement cursive qu’on les forme à : « maîtriser sa classe », « réussir ses activités », « élaborer des projets », « enseigner par objectifs » ou encore « enseigner par compétences » et 20% seulement désirent être formés aux nouvelles technologies : « utilisation de l’informatique comme outil de travail », « utilisation de l’audiovisuel », « être formé à la recherche par Internet »

 

n      Seriez-vous preneur d’une formation autofinancée (payante)?

 

   OUI: candidats à une promotion

 

n      Sinon, disposez-vous d’autres moyens pour assurer votre autoformation?

 

   - 87%: aucune ressource

   - 10%: la documentation

   -   3%: Internet, universités d’été

 

Dans le cadre de la même enquête, j’ai voulu savoir si les enseignants étaient disposés à investir dans leur formation et s’ils pouvaient être preneurs d’une formation autofinancée. Seuls les enseignants candidats à une promotion ont répondu « oui » alors que ceux qui ont accédé aux échelles supérieures de la fonction publique affirment qu’ils disposent d’autres moyens pour assurer leur autoformation : 10% citent la documentation, 3% évoquent l’Internet et les universités d’été,  et 87% ne mentionnent aucune ressource.

 

 

                                           Le personnel administratif

 

Sondage

 

Chefs d’établissements:  50

Censeurs:                            15

Surveillants généraux:     35

 

30%: conflits, rapports de force, interactions (élèves, enseignants…)

70%: gestion des tâches administratives

 

J’ai mené un sondage auprès de cinquante chefs d’établissements, quinze censeurs et trente-cinq surveillants généraux, sur leurs besoins en matière de gestion pédagogique et administrative. Là encore, le manque est évident. Il faut signaler au passage, qu’ils n’avaient jamais été initiés à l’administration pédagogique, ils se sont tous “formés” sur le tas. Cependant, ils n’ont pas été tous capables d’identifier les compétences qui leur sont nécessaires pour l’exercice du métier. Pour 30% d’entre eux, il s’agit de gérer les conflits, les rapports de force et les interactions quotidiennes au jour le jour (relations: élèves/élèves, professeurs/élèves, professeurs/parents …) Quant aux autres (70%), leur souci majeur réside au niveau de la gestion des tâches administratives: rapports, statistiques, carte scolaire, confection des tableaux de service…



 Conclusion 

 

Selon HUBERMAN (1989), plusieurs étapes jalonneraient la carrière d’un enseignant.

En début de carrière, un enseignant éprouve du plaisir à apprendre à connaître ses élèves et à découvrir ses collègues de travail. Inexpérimenté, il s’occupe à percer les secrets du métier. Mais il est à certains moments, déçu par l’écart qui existe entre la représentation idéaliste qu’il se faisait du métier et la réalité du terrain.

Une fois intégré dans la communauté enseignante, il va commencer à se stabiliser d’autant plus qu’il dispose d’un certain nombre de « tuyaux » professionnels. Mais à partir du moment où ses « routines » commencent à être épuisées, il va désirer aller de l’avant, expérimenter de nouvelles stratégies, découvrir de nouvelles méthodes et essayer de nouveaux matériels. C’est à ce niveau là qu’il commence à se stimuler et il refuse de céder au désintéressement dont sont victimes d’autres collègues plus âgés.

L’étape du bilan serait celle d’une remise en question où l’enseignant se réévalue. Il est hanté par le sentiment de la recherche de quelque chose d’autre que ce qu’il a l’habitude de faire. A en croire les statiques réalisées dans le domaine, 40% des enseignants souffriraient d’une telle crise.

Plus tard, la sérénité s’installe entre 45 et 50 ans. En dépit de la diminution de la détermination, de la vigueur et de l’enthousiasme, l’enseignant se sent à ce stade, plus sécurisé et plus confiant. Cet état d’esprit peut conduire un certain nombre d’enseignants à s’enfermer dans un conservatisme total provoqué par la nostalgie d’un passé professionnel vécu comme « glorieux ». Ainsi, la résistance à l’innovation trouve un terrain favorable et risque de s’installer d’une manière indéracinable.

Cette phase en fait inévitablement appel à une autre, celle du désengagement et de l’indifférence vis-à-vis du métier. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un enseignant qui frôle la quarantaine de service professe le plus souvent un certain dégoût à l’égard du métier et affiche un état d’esprit hostile à toute innovation.

Commentaires (14)

1. Mme Mallouk 05/10/2011

je pense que le manque de formation continue est la cause principale des problèmes que rencontrent les professeurs dans leur quotidien professionnel. vous ne pouvez pas savoir combien ces formations peuvent avoir un impact positif gigantesque sur l'enseignant

2. Mme Mallouk 05/10/2011

je pense que le manque de formation continue est la cause principale des problèmes que rencontrent les professeurs dans leur quotidien professionnel. vous ne pouvez pas savoir combien ces formations peuvent avoir un impact positif gigantesque sur l'enseignant

3. mouloud afakir 11/05/2008

je voudrais recevoir des imformation sur la formation continue ,notament: l'encadrement pèdagogique des instituteurs surtaut des étudiants _professeurs de1 et2 éme sycle...

4. M.M'HANNI 12/12/2007

salam tout le monde
pour être franc, c'est la première fois que je visite ce site.j'avais déjà essayé mais c'était en vain.Enfin j'ai réussi à le faire:):).
pour ce qui est de la formation continue, nous l' avons toujours demandée mais on en a jamais eu. la formation continue est une nécessité durable chez l'enseignant qu'il soit nouvellement recruté ou vétéran. je pense qu'elle relève du devoir des inspecteurs et des responsables au niveau des délégations et surtout des académies car les premiers sont chargés de l'évaluation des enseignants et les autres de la gestions des ressources financières déployés pour ce faire par le ministère.
cela fait plus de 18 ans que j'enseigne mais on ne nous a jamais proposé ou imposé une formation continue à part les demi-journées ou les journées réservées aux points de situations organisés par les inspecteurs. Désormais nous enseignants nous nous sentons perdus surtout avec l'instauration de la pédagogie par compétences. on ne sait plus quoi faire ni comment enseigner. nous étions habitués à la pédagogie par objectifs et avec les anciens manuels.on a changé les MANUELS et personne ne nous a dit comment en faire usage ( même s'il est mentionné dans le cahier des charges que les concepteurs des manuels retenus sont dans l'obligation d'organiser des journées de formation pour initier les enseignants à ces manuels) puis c'était le tour des COMPÉTENCES. On en a parlé lors des réunions pédagogiques mais le problèmes est que cela reste insuffisant et en plus les nouveaux manuels n'ont pas été conçus pour êtres compatibles avec ces approches par compétences.

5. Belami 09/07/2007

Salut tout le monde, vous savez que la formation continue est la responsabilité de la Haute Instance de l'Enseignement (MEN).De ce fait, on peut déduire que l' état a peur de dépenser qqs dhs pour former et réhabilité ses cadres car il a d'autres chats à foueter (d'après il). Il faut être clair avec soi, la majorité des enseignants ne fait qu'aggraver la situation ,tout travailleurs et sérieux soient-ils,en envoyant leurs enfants aux etbls privés ou en effectuant des heures sup pour leurs élèves ou ceux d'autrui rien que pour qqs sous.

6. Abdelaziz DADI 06/04/2007

Salam tout le monde; je dois préciser, suite à des reflexions antérieures- des lectures aussi-que la formation continue, pour être efficace, devrait, en principe, non seulement concilier , mais aussi mettre en oeuvre trois attentes/trois exigences:
1) L'exigence institutionnelle: il est logique que l'institution, puisqu'elle est censée décider des grands choix éducatifs, définit le cadre( académique, théorique, pédagogique...) qui orienterait les sessions( contenus, organisation...) de formation continue.
2) L'exigence personnelle des enseignants( j'aurais aimé l'appeler attente au lieu d'exigence): puisqu'ils sont le plus concernés sur le terrain, prendre en considération leurs attentes, leurs besoins est incontournable.
3) l'exigence professionnelle(mieux:les vrais besoins en formation): il s'agit ici de mener des enquêtes, des sondages, des questionnaires; on peut également avoir recours à l'observation des classes, à l'analyse des contenus des rapports des conseils d'enseignement, à l'étude des propositions des épreuves normalisées, à l'analyse des progressions des cahiers des textes...
Il est à préciser enfin, que la gestion de la formation contrinue ne pourrait être performante sans, outre la disponibilité des uns et des autres, la prise en considération des trois points susmentionnés

7. Une soucieuse de l'enseignement 11/02/2007

Salut à tous les participants. Je dois remercier M. Dadi qui a mis le doigt sur un point ardent dans notre domaine éducatif à savoir la forma-tion continue. Certes, elle devient plus que ja- mais une nécessité, voire un devoir plus qu'un droit comme l'a souligné notre collègue. C'est aux enseignants donc de se secouer, d'agir, de remettre en question et leur culture et leurs capacités au lieu de se lamenter du ni-veau de leurs enseignés dont ils sont en gran- partie la cause. Il est vrai qu'on ne naît ja-mais savant et qu'on peut le devenir pourvu qu'on ait de la volonté surtout à notre époque où les moyens ne manquent pas, du moins pour un enseignant qui pourrait se les procu-rer sans grande difficulté. Il suffit donc de prendre les choses en main, de faire le pre-mier pas, d'aller vers l'autre et surtout de persévérer. Je crois que M. Dadi nous a mis sur la bonne voie par ses louables sugges-tions. Il reste des points de suspension à peupler par d'autres propositions susceptib-les de nous aider à nous auto-former. La balle est dans notre camp, visons bien avant de tirer!

8. Abdelaziz DADI 07/01/2007

Salam,
La formation, qui est une nécessité professionnelle, voire vitale, est en train de devenir, à travers une médiatisation inégale et peu mesurée, un concept parmi d'autres qui se démode...Nous devons donc , nous enseignants, lui redonner toutes ses lettres de noblesse. Et je pense que la réhabilitation de la formation continue, qui est avant tout, un droit avant de devenir une exigence professionnelle ou nécessité institutionnelle, ne se limiterait pas, comme son nom l'indique d'ailleurs, à des rencontres sporadiques, limitées dans le temps et dans l'espace. Une formation en bonne et due forme ne saurait faire l'économie de:
1) l'auto-formation: je pense que l'enseignant, de par ses compétences, de par sa place sociale, de par son statut intellectuel, est habilité mieux que quiconque à prendre en charge une grande partie de sa formation.
2) La participation active aux différents projets de recherche, qu'ils soient individuels ou collectifs, dans le cadre de la recherche fondamentale ou appliquée.Ce sont les résultats de ces recherches qui permettent de mettre en place les vrais remèdes aux vrais problèmes.
3) La promotion d'une communication inter-enseignants qui permet l'échange des idées, la concertation, la "réflexion ensemble"...
4) La production et la divulgation des documents élaborés...

A bientôt

9. observateur 07/11/2006

correction:les à la place de la


je m excuse, mais je ne manie pas si bien le clavier.

10. observateur 05/11/2006

bonjour

je dirai que nous devons nous poserla questions suivantes: devrons nous avoir la meme conception sur l enseignement?
devrions nous etre Machiavélique dans le sens le plus simple?l inspecteur a t -il toujours raison? est il pas parfois intransigeant, et qu il abuse de
son pouvoir?

11. Enseignant en fin de carrière 31/10/2006

Pour les 97% des enseignants cherchant la formation continue en dehors de son vrai cadre ,qui est l'encadrement pédagogique,
une mise à niveau s'impose aussi bien pour cette institution que pour cette majorité
d'enseignants. Remède :Déterminer les causes ,étant donné que les effets sont apparents,pourrait conduire à une éventuelle réconciliation entre les deux clans.
(Phobie du contrôle pédagogique éprouvée par certains enseignants et frustrations pratiquées par certains inspecteurs pédagogiques soutenus par certains administrateurs en sont quelques causes parmi d'autres...)

12. GUY LEPROF 30/10/2006

Quelles sont les institutions qui pourraient assurer cette formation continue?



- 3%: inspecteurs pédagogiques
Ce pourcentage est fort éloquent pour ce qui est de l'estime que les enseignants ont à l'égard des inspecteurs encadrants.Peuvent-ils en tirer quelque leçon?


13. GUY LEPROF 30/10/2006

Arrivez-vous à identifier les difficultés que vous rencontrez dans votre pratique?

OUI: 100%

Citez-en quatre:

80%: aucune réponse

Quel crédit peut-on accorder à ces propos ABSOLUMENT CONTRADICTOIRES? Comment peut-on être capable d'identifier les difficultés rencontrées dans la pratique sans être,toutefois,capable de les nommer? L'amnésie peut-elle atteindre de telles proportions chez nos enseignants? A moins que...

14. GHAILANE ENSEIGNANTE 27/10/2006

Il est certain que la formation continue est d'une grande importance si ce n'est nécessaire la preuve: 100% de oui.
L'enseignement est en crise.
L'enseignant ainsi que l'apprenti sont de moins en moins motivés.
Le système ne fonctionne pas bien.

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